Bruit Zaidman et Schmitt Pantel (1991), p. 99-104. Longtemps associée à une culture académique, la mythologie grecque inspire également la culture populaire, mais sous des formes différentes. Héphaïstos est engendré par Héra seule, par défi envers Zeus[80]. Dès l'époque archaïque, la littérature grecque ancienne aborde la question de l'au-delà et distingue plusieurs lieux susceptibles d'accueillir les âmes des défunts après la mort[49]. Dans la mythologie grecque, les sirènes (en grec ancien ÏειÏήν / seirến1, en latin siren) sont des créatures fantastiques marines. Jakob Wegelius Sally Jones Livre 1. James George Frazer, dans Le Rameau d'or (The Golden Bough), considère au contraire que le mythe précède le rite et que ce dernier permet de réactiver les puissances vitales évoquées par le mythe[107]. J.-C., Diodore de Sicile fait une plus grande place au légendaire et s'attache plutôt à rapporter les différentes traditions sans prétendre les rationaliser. En dehors des Enfers et du Tartare, la pensée grecque se représente aussi un au-delà heureux, qui apparaît sous plusieurs formes et sous plusieurs noms. Les divinités grecques les plus importantes résident sur l'Olympe[47]. En Grèce antique, la piété (eusebeia), l'une des principales notions de la religion grecque antique, suppose de révérer les mêmes divinités que l'ensemble de la communauté : en introduire de nouvelles est un acte d'impiété, à moins que la cité ne les accepte officiellement, et il est tout aussi impie d'endommager les représentations des dieux ou leurs propriétés ou de parodier les rituels[3]. Les Enfers sont le principal au-delà en Grèce ancienne. L'attitude des historiens demeure tout aussi prudente jusqu'à l'époque romaine. L’Odyssée situe l'Hadès aux confins du monde, au-delà du fleuve Okéanos, près du pays des Cimmériens (nom d'un peuple réel). Plusieurs écoles d'interprétation des mythes se développent alors. Les poèmes mythologiques les mieux conservés restent relativement vagues sur ce sujet. L'expression se trouve chez Aziza (2008). The Sacrificial Rituals of Greek Hero-Cults in the Archaic to the Early Hellenistic Periods. Prométhée, le Titan, et son frère Epiméthée, se sont ralliés à Zeus qui devient ainsi le Dieu suprême de lâOlympe. Les événements décrits dans les différentes théogonies se déroulent donc dans un temps apparemment parallèle à celui de l'humanité, dont les durées ne sont pas transposables. Il semble que l'Hadès et le Tartare aient parfois été confondus dans certains textes par la suite[55]. La mythologie grecque est la mythologie, c'est-à-dire l'ensemble organisé de mythes, ... un texte sacré ou sur des dogmes, et il n'existait pas non plus de littérature proprement religieuse[1]. Les représentations figurées mettant en scène des sujets mythologiques ne doivent pas être considérées comme de simples illustrations des textes : bien au contraire, elles adaptent leur sujet au contexte et au public auquel elles se destinent, et inventent souvent des variantes qui ne sont pas attestées par ailleurs dans les textes. De manière générale, les historiens grecs conservent une attitude prudente en face des mythes, qu'il s'agisse d'y croire ou de ne pas y croire. 17 texte(s) disponible(s)... Chez les Grecs ! Gaïa, la déesse-mère de la Terre (en grec Gè, qui se prononce ghê, veut dire « la Terre ») ; 2. Par ailleurs, chez Homère, le terme de héros est parfois employé de façon assez générale pour désigner des personnages nobles ou remarquables par leur talent[91]. Des textes comme la Théogonie d'Hésiode et les épopées d'Homèrene sont donc pas des textes sacrés : ce sont des Åuvres littéraires proposant une vision parmi d'autres de la création du monde et des généalogies divines, mais elles ne se proposent pas de dicter ce qu'il faudrait obligatoirement croire. Selon Müller, les mythes trouvent donc leur origine dans des métaphores renvoyant aux puissances de la nature ; Müller développe une interprétation « solaire » expliquant l'ensemble des mythes par des références au soleil et à la lumière, tandis qu'Adalbert Kuhn préfère les expliquer par l'impression laissée sur les peuples préhistoriques par les phénomènes naturels violents tels que les orages et les tempêtes. Bruit Zaidman et Schmitt Pantel (1991), p. 142. Les poètes comme Homère et Hésiode ont donc nettement influencé la représentation que les Grecs se faisaient de leurs dieux et des origines du monde, même s'ils ne remplissaient pas une charge à proprement parler religieuse. Travail sur le texte dâOvide : « Apollon et Daphné » Daphné (I, 452-567) Fille du fleuve Pénée, Daphné fut le premier objet de la tendresse d'Apollon. La mythologie grecque occupe une place importante dans « l'Antiquité imaginaire » dépeinte par la fiction sur différents supports[110]. L'enlèvement d'Hélène, femme de Ménélas, roi de Sparte, par le Troyen Pâris, débouche sur l'organisation d'une grande expédition militaire menée par le frère de Ménélas, Agamemnon, rassemblant des rois venus de toute la Grèce, qui assiègent Troie pendant dix ans. J.-C. Il opère un choix parmi ce qu'a transmis la tradition et en donne un exposé systématique, cohérent, en prose, en enlevant les éléments qui lui paraissent invraisemblables : il réduit à vingt le nombre des filles de Danaos, qui en possède cinquante dans la tradition à laquelle il s'oppose, et il fait de Cerbère un simple serpent à la piqûre fatale, mais il conserve certains éléments merveilleux comme les unions entre dieux et mortelles[16]. Mythologie â Littérature CM1/CM2. Plusieurs générations après viennent Égée puis son fils Thésée, auquel sont attribués de nombreux exploits. Le corps des dieux est lui-même surhumain[63] : lorsqu'ils sont évoqués dans l'épopée, ils ont une taille gigantesque, un poids colossal ou au contraire impossiblement léger. Métis lui donna un vomitif qui la lui fit rendre : on la conserva depuis Delphes dans le temple d’Apollon ; Chaque jour, mais surtout aux jours de fètes, on l’arrosait d’huile, et on la couvrait d’une laine particulière. Dans la mythologie grecque, Déméter est âla mère de la terreâ, la déesse de lâagriculture, elle était tout particulièrement liée au blé, base de lâalimentation des Grecs. Mais dans certaines traditions Hector ⦠Ainsi, la tragédie grecque athénienne de l'époque classique se concentre sur les malheurs des grandes lignées héroïques comme les Atrides et les Labdacides pour évoquer des problèmes religieux, politiques et philosophiques. Dans la poésie archaïque, Hésiode, dans Les Travaux et les Jours, élabore un mythe des races où il intercale les héros comme une race à part entière de demi-dieux venue après les trois premières races métalliques (d'or, d'argent et de bronze) et avant l'humanité de l'époque présente, qu'il qualifie de race du fer ; il caractérise les héros par leur bravoure et leur justesse, et évoque leurs exploits pendant la guerre des sept chefs contre Thèbes et pendant la guerre de Troie. Ces cosmogonies existaient déjà à l'époque d'. Par la suite, la tradition littéraire tend à s'écarter d'Homère (chez qui tous les morts partagent le même sort dans l'Hadès, y compris les héros de la guerre de Troie[59]) et à considérer que des héros comme Achille bénéficient d'une vie après la mort plus heureuse que celle du commun des mortels[60]. Pour une analyse du mythe des races, voir par exemple Jean-Pierre Vernant, « Le Mythe hésiodique des races. La religion grecque était fondée sur des rituels pratiqués en commun, mais ne reposait pas sur un texte sacré ou sur des dogmes, et il n'existait pas non plus de littérature proprement religieuse . Les héros sont conçus de différentes manières selon que l'on considère la façon dont ils étaient honorés dans le culte ou bien les différentes évocations littéraires dont ils font l'objet. Laginstit partage avec nous les fiches dâexploitation (du CE1 au CM2) quâelle a créées sur cet ouvrage. Dans la Théogonie d'Hésiode, les Titans, à l'issue de leur bataille contre les dieux, sont capturés par les Hécatonchires qui les enferment dans le Tartare et en deviennent les gardiens[53]. Les travaux de Müller permettent aux mythologues d'accorder une attention plus rigoureuse aux contextes précis, géographiques, historiques, culturels et religieux, dans lesquels se développent les mythes. L'autre passeur des morts le plus fréquent est le nocher Charon. Voir plus d'idées sur le thème mythologie, mythologie grecque, cm1. La caractéristique la plus visible des dieux tels que les Grecs se les représentaient est l'anthropomorphisme : l'apparence physique des dieux, leurs actions et leurs sentiments paraissent très proches de ceux des mortels. Bruit Zaidman et Schmitt Pantel (1991), p. 10 et p. 12. Enfin, alors que la différence de statut entre les dieux et les héros est assez appuyée dans les récits, les cultes rendus à des héros (les cultes héroïques) différaient assez peu, dans leurs modalités, de ceux rendus aux dieux[6]. Sur ce point, voir « Prométhée et la fonction technique », in Jean-Pierre Vernant, Gantz (2004), p. 233, fait cette remarque en analysant une probable, « Les limites de l'anthropomorphisme : Hermès et Dionysos », dans, Jean-Pierre Vernant parle à leur sujet de « sur-corps », dans « Corps obscur, corps éclatant », in. Sur les problèmes posés par les sources archaïques, cf. pratiques cultuelles fondamentales de la religion grecque, Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, Compte rendu par Jesper Jensen sur le site Bryn Mawr Classical Review le 23 juin 2003, Liste des divinités de la mythologie grecque, Liste de créatures fantastiques de la mythologie grecque, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mythologie_grecque&oldid=178366658, Article pouvant contenir un travail inédit, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. toute l'histoire. Car Hésiode et Homère ont vécu, je pense, quatre cents ans tout au plus avant moi ; or ce sont leurs poèmes qui ont donné aux Grecs la généalogie des dieux et leurs appellations, distingué les fonctions et les honneurs qui appartiennent à chacun, et décrit leurs figures », « […] je souhaite que la légende, épurée par la raison, se soumette à elle et prenne l'aspect de l'histoire. Mais il faut garder à l'esprit que la société grecque antique ne connaît aucune séparation entre un domaine propre à la religion et le reste de la société : au contraire, la religion est présente de manière diffuse dans tous les aspects de la vie sociale et politique[2]. Au chant XXIV de l’Odyssée, c'est le dieu Hermès qui conduit aux Enfers les âmes des prétendants de Pénélope. Le texte de ce dictionnaires provient du livre de Pierre Commelin (né en 1837), Mythologie grecque et romaine. Françoise Frontisi-Ducroux, « Les limites de l'anthropomorphisme : Hermès et Dionysos », Voir Bruit Zaidman et Schmitt Pantel (1991), p. 118-119 (qui reprend un tableau extrait du. J.-C., fait se succéder dans une même continuité le règne de Cécrops, le premier roi légendaire d'Athènes, puis le déluge de Deucalion, la guerre de Troie, etc. Chante le très habile Hèphaistos, Muse harmonieuse, lui qui, avec Athènaiè aux yeux clairs, enseigna, sur la terre, les illustres travaux aux hommes qui, auparavant, habitaient les antres des montagnes, comme des bêtes fauves. Pélops, fils de Tantale, s'installe en Élide, dans le Péloponnèse, où il a de nombreux descendants, les Pélopides, qui règnent sur plusieurs cités du Péloponnèse. Avertissement Env. Hérodote, dans l’Enquête, rapporte les traditions dont il a entendu parler et fait état des différentes versions contradictoires, sans toujours se prononcer sur leur véracité[17]. La postérité contemporaine de la mythologie grecque reste extrêmement abondante et variée de nos jours. Dès Homère, les morts sont imaginés comme des ombres immatérielles et sans force qui errent dans l'Hadès pour l'éternité. Les divinités et héros de la mythologie grecque évoluent dans le monde réel tel que se le représentaient les Grecs, mais aussi dans plusieurs lieux situés hors du monde ou aux limites du monde, qu'il s'agisse des résidences des divinités ou bien de l'au-delà. Sois propice, ô Hèphaistos ! Les inscriptions consignant des décrets d'alliances entre cités témoignent du même genre de recours aux généalogies mythiques comme argument dans les accords diplomatiques entre deux cités[26]. c’est le nom de la pierre qu’Ops ou Rhée, femme de Saturne, emmaillota lorsqu’elle mit Jupiter au monde, pour la présenter à son mari, qui dévorait tous ces enfants màles, de crainte qu’ils ne le détrône. L'origine du monde et de l'apparition des dieux sont décrites en détail dans la Théogonie, un long poème écrit en vers par le poète grec Hésiode, vers le -VIIIe siècle. Quels sont les premiers dieux? Homère, dans l’Iliade et l’Odyssée, diverge d'Hésiode sur plusieurs détails, qui ont aussi beaucoup influencé les représentations les plus courantes de la généalogie des dieux. Thème : mythologie grecque: Qu i sont les premiers enfants d'Ouranous et de Gaia ? Cet exemple est cité et analysé par Suzanne Saïd (1998), François Lissarrague, « De la sexualité des satyres », article dans, Paul Veyne (1983), chapitre « Quand la vérité historique était tradition et vulgate », p.20, Voir l'article d'Aikaterini Lefka, « La présence des divinités traditionnelles dans l'œuvre de Platon », in. Parmi les enfants de Pélops figurent Atrée et Thyeste, ainsi que les descendants d'Atrée, les Atrides. Platon utilise aussi le mythe à des fins politiques, par exemple en élaborant le mythe de l'Atlantide qui met en scène une Athènes idéalisée, conforme aux vœux politiques de Platon, luttant victorieusement contre une Atlantide qui incarne tout ce que Platon réprouve dans la thalassocratie athénienne de son temps[31]. Les tout premiers êtres qui forment l'univers ne sont pas issus d'une reproduction sexuée : Chaos, Éros et Gaïa (la Terre) apparaissent spontanément, et Gaïa engendre seule Ouranos (le Ciel)[71]. Donne la vertu et la félicité ! Car Hésiode et Homère ont vécu, je pense, quatre cents ans tout au plus avant moi ; or ce sont leurs poèmes qui ont donné aux Grecs la généalogie des dieux et leurs appellations, distingué les fonctions et les honneurs qui appartiennent à chacun, et décrit leurs figures »[8]. L'un des premiers historiens à opérer une véritable sélection critique des mythes est Hécatée de Milet, au début du Ve siècle av. Les dieux ne consomment pas la même nourriture que les mortels : le nectar et l'ambroisie sont leur nourriture d'immortalité[65]. Un tel sort semble réservé à de très rares mortels. Érôs, dieu du désir et de l'amour ; 3. La religion grecque était fondée sur des rituels pratiqués en commun, mais ne reposait pas sur un texte sacré ou sur des dogmes, et il n'existait pas non plus de littérature proprement religieuse[1]. L'objectif de cette séquence est "- Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte de plus de dix lignes, après préparation. La mythologie de l'antiquité classique comporte un très grand nombre de dieux, de déesses, de demi-dieux, ou de héros. Les sources de la mythologie restent donc obscures sur la création des tout premiers hommes, mais la plupart s'accordent sur les noms des ancêtres de l'humanité actuelle : Deucalion et Pyrrha[42], qui survivent au déluge et font renaître des humains à partir des pierres, comme le rapporte Pindare dans la neuvième Olympique[43]. La mythologie grecque devient un thème récurrent de chaque nouvelle forme d'art, de la bande dessinée au jeu vidéo. Hésiode, dans la Théogonie, n'explique pas la création des hommes : ils apparaissent dans son poème au moment du partage de Mékôné et de la ruse de Prométhée, récit qui explique surtout les modalités du sacrifice, l'une des pratiques cultuelles fondamentales de la religion grecque. TV5 Monde propose nous propose lâécoute de cinq mythes grecs. T oujours sur le même sujet je ne resiste pas au plaisir de vous montrer quelques magnifiques images extraites du livre de Gwen Keraval et Thomas Leclere : Pour ce qui est des sources écrites, signalons d'une part l'épigraphie, d'autre part la littérature antique : Depuis l'Antiquité, la mythologie grecque n'a pas cessé d'exercer une influence considérable sur les arts et les lettres, mais aussi plus généralement la culture de nombreuses régions du monde. Les romains l'ont reprise, changeant le nom des dieux, par exemple Zeus, dieu grec est appelé Jupiter en romain et Héraclès devient Hercule. Si nous ne possédons pas de récit bien conservé sur l'apparition des hommes, la création de la femme fait l'objet de son propre mythe, celui de Pandore, évoquée par Hésiode dans la Théogonie et Les Travaux et les Jours[44]. Or, les Grecs attribuent à leurs dieux des choses qui feraient frissonner le plus sauvage des Peaux-Rouges. Nous travaillons actuellement sur un grand classique du cycle 3 : la mythologie grecque. Érèbe, di⦠Les dieux et héros mythologiques pouvaient être évoqués dans des contextes non immédiatement liés au culte proprement dit. Dans Les Travaux et les Jours[39], Hésiode relate le mythe des races, décrivant plusieurs humanités (plusieurs genos) composées chacune d'un métal différent, la première, la race d'or, remontant au règne de Cronos ; mais son récit a moins pour objet la création de ces humanités que leurs vertus et la dégradation progressive de leurs conditions de vie, ce qui apparente plutôt ce récit aux origines du mythe de l'âge d'or[40]. Question 1/50. L'histoire d'Athènes[95], peu évoquée dans les textes les plus anciens et qui semble avoir pris forme plus tard, vers le début de l'époque classique[96], trouve ses origines dans le mythe des autochtones, hommes nés directement de la terre : le premier est Érichthonios, mais c'est aussi le cas de Cécrops, fondateur de la cité. Lire cette oeuvre; Table des matières. Essai d’analyse structurale », « Le Mythe hésiodique des races. Dans lâOlympe, lâharmonie qui régnait jadis vacille : Zeus a détrôné son père, Cronos, et sâest emparé du pouvoir. Les Grecs connaissaient plusieurs cosmogonies, c'est-à-dire des récits relatant la naissance et la mise en ordre progressive du cosmos, le monde organisé[32]. Mais si parfois, dans son orgueil, elle ne se soucie guère d'être crédible et refuse de s'accorder avec la vraisemblance, je solliciterai l'indulgence des lecteurs, et les prierai d'accueillir de bonne grâce ces vieux récits »[20]. Selon la tradition homérique, les sirènes sont des divinités de la mer qui séjournent à lentrée du détroit de Messine en Sicile. La lutte de Typhoeus contre Zeus est le dernier acte de résistance des forces violentes et déréglées contre la loi qui veut s'imposer à elles. La mythologie grecque dans la littérature Les auteurs de la Grèce Antique mêlent histoires et mythologie. Ce caractère surhumain est mis en valeur par les matières précieuses utilisées pour les statues, par exemple chryséléphantines[67]. Sur le statut des femmes en Grèce ancienne et les différences selon les cités, voir par exemple Edmond Lévy. Les manuels consacrés à la religion grecque antique et à la mythologie grecque ont fréquemment recours[70] à la version présentée par la Théogonie d'Hésiode, la plus complète à nous être parvenue. La thématique mythologique est également régulièrement exploité dans le cadre de la littérature pour la jeunesse[113] sous la forme de fiction comme d'ouvrages documentaires de civilisation[114]. Bruit Zaidman et Schmitt Pantel (1991), p. 5. L'interprétation des mythes grecs reprend sa place dans le monde actuel notamment avec l'étude de ces mythes au collège permettant une analyse des textes plus précise et une initiation à l'interprétation des mythes. La pièce sera tiré du recueil Pièces mythologiques présenté à gauche. Il existe déjà nombre de ressources à ce sujet sur les différents blogs de profs ici et là. La dernière modification de cette page a été faite le 3 janvier 2021 à 16:07. Son nom grec, Pandora, signifie « don de tous les dieux » : Héphaïstos la façonne dans de la terre et chacun des dieux est invité à lui faire présent d'une qualité physique ou d'un vêtement. En 1825, Karl Otfried Müller publie Prolégomènes à une connaissance scientifique de la mythologie, ouvrage dans lequel il propose une méthode d'étude historique de la mythologie fondée sur le rassemblement des différentes sources d'un mythe et l'étude de leurs rapports entre elles, par exemple les poètes et les mythographes qui s'inspirent les uns des autres au fil des siècles.